Idéologies et pratiques managériales:

du taylorisme à la précarisation subjective des salariés

Autores/as

  • Danièle Linhart Université de Paris

Palabras clave:

Taylor, Ford, Idéologie, Management moderne, Précarisation subjective

Resumen

Cet article développe l’idée que tout nouveau modèle capitaliste d’organisation du travail produit une rhétorique idéologique et morale destinée à légitimer une forme de mise au travail qui s’avère contradictoire à l’essence des démocraties politiques, à savoir que chaque individu s’appartient Ã  lui-même. Taylor et Ford ont fait de grands efforts pour convaincre l’opinion publique qu’il n’y avait pas de conflits d’intérêts entre les ouvriers et leurs patrons, tout en attaquant systématiquement leurs ressources dans le cadre d’un rapport de forces bien réel. Le management moderne français suit la même voie et cherche à séduire et convaincre les salariés tout en développant une stratégie de précarisation subjective fondée sur une politique de changement perpétuel pour les déstabiliser.

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Biografía del autor/a

Danièle Linhart, Université de Paris

Directrice de recherches émérite au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Laboratoire Genre, Travail, Mobilités, Centre de Recherches Sociologiques et Politiques de Paris. Université de Paris.

Publicado

2016-03-07

Cómo citar

Linhart, D. (2016). Idéologies et pratiques managériales:: du taylorisme à la précarisation subjective des salariés. Sociedade E Estado, 28(3), 519–539. Recuperado a partir de https://periodicos.unb.br/index.php/sociedade/article/view/5836

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