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Les auteurs-es doivent s'assurer de la conformité de leur soumission avec l'ensemble des éléments suivants. Les soumissions non conformes pourraient être retournées aux auteurs-es.Dossier: Technologies du pouvoir et du contrôle dans la société de l'information
Technologies de puissance et de contrôle dans la société de l'information
Appel à contribution Dossier 01 / Volume 01 ”“ 2021
L'étude du contrôle social a été l'un des éléments centraux de l'histoire de la criminologie depuis les années soixante du siècle dernier. Au cours de ces années, de nouveaux penseurs ont consacré de grands efforts à la définition du contrôle social et à l'étude de sa mise en œuvre dans le domaine de la politique pénale. Des théories et des postulats ont été formulés qui, maintenant, font face à de nouveaux défis avec la configuration, à partir des années 90, de ce que nous savons avec la société de l'information. Avec la société en réseau, les flux de communication apparaissent comme un élément central des stratégies discursives et de l'ensemble des actions autour du contrôle social. Des éléments que l'on peut retracer à la fois dans le populisme punitif et dans la configuration des opinions publiques.
La société de l'information en évolution rapide ouvre de nouveaux horizons pour l'étude du contrôle social. Des disputes narratives ont lieu dans le domaine de l'intelligence artificielle, où des bulles de données et d'opinions déforment le discours et la perception des faits criminels. Les flux de communication mettent en crise la séparation traditionnelle parmi les sphères publique et privée. L'atteinte à la vie privée apparaît comme une caractéristique déterminante du nouveau contrôle social. Dans ce contexte, la prétendue post-vérité a un fort impact sur l'exercice du pouvoir, à la fois dans des contextes démocratiques fragiles et dans des démocraties consolidées.
Nous avons vu ces tendances s’accélérer dans de nombreux pays tout à coup avec la gestion de la pandémie de Covid-19. La crise sanitaire a révélé des inégalités sociales mais aussi le potentiel des nouvelles technologies de l'information sur le contrôle des citoyens, avec un niveau de sophistication jusqu'alors inconnu dans le domaine des sciences sociales. Son application va de l'identification des personnes soupçonnées de contamination au suivi des activités jugées inappropriées du point de vue des contrôleurs/surveillants. Les algorithmes basés sur des "modèles/normes de pouvoir" sont le nouvel outil de contrôle qui punit les collectifs considérés comme "suspects" et qui sont en dehors de ce discours moral dominant. La protection de la vie privée apparaît comme le grand thème de la société hyperconnectée.
Ce moment de grands défis nécessite d'un débat sur les hypothèses théoriques des modèles de contrôle social et les stratégies qui soutiennent les politiques criminelles actuelles. À cet égard, pour ce dossier, nous nous intéressons particulièrement à:
- Textes contenant des données empiriques ou des chiffres sur les utilisations de l'intelligence artificielle dans le contrôle social et le contrôle pénal;
- Les articles qui condensent les résultats des recherches sur les médias et la violence en Amérique latine;
- Les essais théoriques sur la société du risque et la politique criminelle actuarielle;
- Les études de cas sur les contrôles électroniques de la liberté utilisés pour gérer la privation de liberté dans le contexte de la justice pénale;
- Les évaluations des expériences d'utilisation des technologies de contrôle dans les cas de violence sexiste, comme les boutons antipaniques, les bracelets ou le placement sous surveillance électronique (PSE) etc;
- Les études sur la relation entre les médias, la (in)sécurité des citoyens et la formation de l'opinion publique dans le domaine criminologique.
Dans ce contexte et ce problème, la Revue Latino-américaine de Criminologie (RELAC) invite les chercheur-e-s à soumettre leurs articles pour ce dossier jusqu'au 8 février 2021.
Coordinateur/Coordinatrice:
Professeure Cristina Zackseski (Université de Brasilia, UnB)
Professeur Francesc Barata Villar (Université Ramon Llull, URL)
Rédacteur adjoint:
Welliton Caixeta Maciel (Doctorant en Droit, UnB)
Dossier: Les voix des réseaux, des rues et des mouvements sociaux [...]
Les voix des réseaux, des rues et des mouvements sociaux contre la violence policière et le racisme institutionnel
Appel à contribution dossier 02 | Volume nº 01 | Numéro 2
Malgré soit né comme un discours conservateur destiné a justifier et raffiner les stratégies de conformisme et d’exclusion sociale, La Criminologie dans l’Amérique Latine a connu des moments d’autocritique et de critique au pouvoir. Les courants criminologiques critiques (Criminologie de la Libération, Criminologie de la Dépendance, des Criminologies Féministes, Criminologie Critique) et les mouvements de politique criminelle alternatifs (l’Abolitionnisme, le Garantisme, le Réalisme Marginal, le Mouvement Anti-asile, la Justice Consensuelle, et, encore, ceux concernants les enfants et les adolescents ainsi que la Justice Indigène) ont entraîné reconnaissance à la Criminologie vers les plus divers centres d’étude de l’Amérique Latine comme une science politiquement engagée et attachée à la fin de la violence punitive, institutionnelle et structurale. D’après les dernières décennies, le domaine scientifique a connu le plus grand développement, soit à cause de l’ouverture des nouveaux cours de master et de doctorat, soit par l’entrée des nouveaux segments sociaux dans l’Académie, soit par l’amélioration des méthodologies d’investigation et des nouvelles sources de financement pour la recherche. Au coeur de la critique latino-américaine a été la dénonciation du caractère inégal du système pénal et ses élevés taux de violence. Néanmoins, l’élaboration universitaire hégémonique a peu avancé par rapport le dialogue contemporain avec les mouvements sociaux, surtout ceux concernant les formes d’exclusion racial et ses dimensions de classe, génération, genre et sexualité, dans les grands centres urbains, dans les régions de frontières et de conflit armé. À cet égard, après les images de la violence mortelle pratiquée à Minneapolis par le policier Derek Chauvin contre George Floyd, nombreuses villes aux États-Unis ont été lieu des protestations contre la violence policière. Au milieu de la pandémie de Coronavírus, la vague des protestations, surtout par la conduite de femmes noires, s’est étendue par les réseaux et a atteint l’Amérique Latine, en donnant visibilité à nombreux mouvements sociaux noirs et féministes qui dénoncent, d’après décennies, la violence policière et ses dynamiques locales et internationales. Ce scénario a pu souligner la tension entre la production universitaire hégémonique et les travaux qui ont dialogué avec les demandes des ces groupes sociaux.
Quel est l’avenir de la recherche en Criminologie dans L’Amérique Latine devant ce scénario? Qu’est ce qui a été déjà construit et qu’est ce qui a été bâillonné? Dans quelle direction pouvons-nous avancer?
Pour les buts ici proposés, nous intéressent, par exemple, les textes sur les sujets suivants:
- Génocide, sa dimension conceptuel et les interfaces entre la criminologie et les relations ethniques et raciales;
- Aspects quantitatifs du racisme institutionnel, particulièrement l’analyse des meurtres des jeunes et des massacres dans les régions de conflits;
- Épistémologies Décoloniales et dimensions historiques du système pénal, en soulignant la violence institutionnelle contre des groupes traditionnels et territoires ancestraux;
- Intersectionnalités et l’oppression raciale, avec une attention spéciale aux rélations entre race, ethnie, genre et orientation sexuelle par rapport le génocide de la population noir, la hyper-incarcération, la violence policière et la politique des drogues;
- Nouvelles rationalités pour la criminologie? Le rôle des mouvements sociaux de dénonciation au racisme institutionnel et à la violence policière, les contributions des mouvements sociaux pour le débat sur criminologie et relations raciales (ex: mouvement des mères qui dénoncent la mort des enfants noirs);
- L’intervention des mouvements sociaux dans la construction des politiques publiques contre la violence policière et le racisme institutionnel, ainsi que l’impact de l’ascension des mouvements politiques autoritaires dans l’Amérique Latine sur la désarticulation des politiques publiques de retenue de la violence policière;
- Les relations entre l’activisme digital, les stratégies politiques et technologiques pour la dénonciation de la violence policière;
- Stratégies juridiques et de gestion, en perspective comparée et international, pour la retenue de la violence policière.
Dans ce contexte et ce problème, la Revue Latino-américaine de Criminologie (RELAC) invite les chercheur-e-s à soumettre leurs articles pour ce dossier jusqu'au 15 août 2021.
Éditeurs
Dina Alves (IBCCrim)
Evandro Piza Duarte (UnB)
Thula Pires (PUC-RIO)
Tukufu Zuberi (UPenn)
Éditrices adjointes:
Isabela Miranda (UnB)
Walkyria Chagas (UnB)
Dossier: Recherche empirique dans les Sciences criminelles
Política de Desencarceramento e Questão Penitenciária
Chamada nº 03 | Volume nº 02 | Número 1
Coordenadores
Dra. Carolina Costa Ferreira (IDP)
Dr. Jackson da Silva Leal (UNESC)
Dr. Luiz Antônio Bogo Chies (UCPel)
Editora assistente
Júlia Silva Vidal (Doutoranda - UnB)
Período de Avaliação
Até 30 de junho de 2022
Esse dossiê se apresenta como um espaço de confluências de pesquisas e construções teóricas para pensar a questão prisional a partir de duas abordagens. A primeira delas é a perspectiva crítica mais radical, de ordem estrutural, abordando a política que ocasionou no encarceramento em massa brasileiro e latino-americano no período neoliberal. A segunda abordagem, em uma perspectiva mais estratégica, visa pensar as políticas que se inserem no campo dos serviços penitenciários e que tem buscado servir como mecanismos de abertura e saída gradual da prisão; visando práticas concretas de lidar com a dinâmica da violência prisional.
O tema é tratado a partir desses dois vértices, portanto, com vistas a congregar pesquisas de distintas perspectivas, campos e lentes analíticas, para que se possa constituir um mosaico mais amplo, variado, e com isso contribuir com a perspectiva de análise da crítica prisional de longo alcance, sem deixar de lado as práticas estratégicas para reduzir a prisão o sofrimento produzido por ela.
A urgência de uma política e perspectiva desencarceradora passa pela construção de um horizonte que se permita prescindir da prisão, mas que também se constitua enquanto campo estratégico, ou seja, não se dá apenas encerrado no plano das ideias nas torres de marfim da academia. Por isso esse dossiê busca abordar a problemática desde essas dimensões: estrutural e estratégica.
As prisões latino-americanas destacam-se pela precariedade das possibilidades legais de execução das penas. Os problemas que já eram conhecidos se tornaram ainda mais prementes desde o início das contaminações pelo Covid-19, e com o processo de privatização da prisão e da segurança pública é de fundamental importância não negligenciar essas mudanças a ponto de reconstituir a fábula da boa prisão. Porém, também importa dar a devida atenção a algumas possibilidades de saída antecipada e de comunicação com os reclusos e toda a sofisticação tecnológica surgida e que tem potencial de alterar procedimentos e perspectivas na execução penal.
Estamos interessados, portanto, em artigos que possam contribuir para o tema e apresentem resultados de pesquisa sobre:
a) Encarceramento em massa e neoliberalismo;
b) Progressão de regime e saídas antecipadas da prisão (com e sem monitoração eletrônica);
c) Atuação da sociedade civil junto ao universo carcerário;
d) Remição de pena pelo trabalho, estudo e leitura;
e) Visitas virtuais e ampliação do direito à comunicação dos reclusos e familiares;
f) Gestão da lotação prisional pela gestão de vagas.
Dossier: Transgressions, conflits et contrôle [...]
Transgressions, conflits et contrôle : les peuples originaires entre leurs propres systèmes judiciaires et le droit de l’État
Appel à contribution dossier 04 | Volume nº 02 | Numéro 2
Coordinateurs
Dra. Ela Wiecko Volkmer de Castilho (UnB)
Dr. Luiz Eloy Terena (École des Hautes Études en Sciences Sociales)
Éditeurs assistants
Júlia Silva Vidal (Doutoranda - UnB)
Tédney Moreira da Silva (Doutorando - UnB)
Période d’évaluation
Jusqu'au 30 septembre 2022
Les études de la question criminelle, qui affect l’individu Indien et les communautés Indiens, sont virtuellement nul aux Brésil. L’intérêt à ce sujet date des années 2000, où les chercheurs de l'association brésilienne d'anthropologie (Associação Brasileira de Antropologia) constatent des procès criminels contre des indigènes et leurs incarcérations provisoires en ignorent leur identité ethnique. Les chercheurs du droit, à leur tour, ont commencé une réflexion sur les limites de la responsabilité criminelle des Indiens et les sanctions qui les sont applicables. De nouveaux thèmes émergent désormais. D’un côté, par exemple, ils ont constaté que les communautés Indiens répondent, comme ils ont toujours répondu, dans leurs territoires, aux transgressions de leurs traditions ou du droit de l’État; qu’ils créent des règles écrites sur les procès pour évaluer la responsabilité pénale du membre de leur communauté; qu’ils appliquent des sanctions; qu’ils ont des critères selon lesquelles ils transfèrent leurs cas aux autorités de l’État; qu’ils ont des expériences de police, et que la violence contre les femmes parmi les communautés Indiens est considérable. D’autre côté, ils ont constaté que le système judiciaire pénal est soutenu par les stéréotypes de classe sociale et raciale et par le paradigme intégrationniste, malgré la Constitution de 1988, dans laquelle le paradigme de la diversité culturelle a été consacrée.
Le but à atteindre par le titre de notre dossier est couvrir autant des questions de nature criminologique : L’objective de “Transgressions, conflits et contrôle : les peuples originaires entre leurs propres systèmes judiciaires et le droit de l’État” est encourager la création des articles scientifiques, des rapport de recherche, des revues, des études de cas, et des registres photographiques qui offrent visibilité à tous les questions identifiés au début et aux autres questions moins connues. Comme la criminologie est une science interdisciplinaire, le dossier est ouvert aux connaissances produites dans/par l’académie aux sciences humaines, sociales, et sociales appliquées, aussi qu’à épistémè de peuples originaires et par autres langages, comme les dessins ou la photographie. La perspective criminologique adoptée est essentiel, et exige la déconstruction des catégories de la colonialité du pouvoir, du savoir et du genre, ainsi que la construction des parcours qui nous amènent à une interculturalité dans laquelle une culture ne domine pas une autre. Les thèmes proposés sont : (i) les transgressions aux traditions ou aux réglés établis par les peuples originaires ; (ii) les réactions (procès et sanctions) des peuples originaires aux transgressions ; (iii) les conflits entre les habitues/systèmes judiciaires des peuples originaires et le système judiciaire de l’État ; (iv) la gestion de la punition ; (v) la responsabilisation pénale de indigènes par leur système judiciaire propres ou par l’État ; (vi) l’expertise anthropologique ; (vi) l’incarcération, temporaire ou permanente, des peuples originaires; (vii) les pénalités alternatifs ; (ix) des pratiques de restauration ; (x) la violence contre les Indiens et par les Indiens; (xi) la violence de genre (la viol, la violence domestique et familiale) ; (xii) la police Indien; (xiii) le racisme institutionnel ; (xii) l’usage de la langue natif dans le procès judiciaire et leur droit à un traducteur-interprété.
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